Une journée dans la vie – Alicia Bezis
Depuis juillet 2020, Alicia a rejoint l’éditeur de logiciels Clinisys en tant qu’ingénieure d’applications au départ et récemment elle a évolué vers des fonctions de chef de projet.
Découvrez ici ce qu’Alicia aime dans son travail et comment elle a évolué de ses débuts jusqu’à présent.
As-tu toujours eu une idée précise de ce que tu voulais faire dans la vie ?
Au tout départ je voulais travailler dans la police scientifique, et puis arrivée au lycée, je me suis renseignée sur le concours, et me suis dit que ce n’était pas pour moi. En classe de 3ème, j’ai fait un stage d’observation dans un laboratoire médical : ça m’a plu et je me suis orientée là-dessus. Ce que j’ai cherché après coup, c’est de pouvoir aider le patient à aller mieux d’une certaine manière et apporter à mon tour ma pierre à l’édifice.
Est-ce que tu avais déjà travaillé chez un éditeur de logiciels avant de rejoindre Clinisys ?
Non, je travaillais dans un laboratoire privé.
Qu’est ce qui t’a donné envie de rejoindre Clinisys ?
Au tout départ, je ne savais pas qui me recrutait car j’ai été chassé par un cabinet de recrutement et généralement (et ça c’est vérifié) on ne sait pas qui est le recruteur « final ». Ce qui m’a plu globalement c’est que j’étais déjà fortement tournée vers l’informatique et ça s’inscrivait dans une certaine logique. J’étais déjà la référente informatique et la référente qualité du laboratoire dans lequel je travaillais. J’étais dans la team « ceux qui aiment l’informatique » et globalement, j’aime exploiter l’informatique pour améliorer le quotidien du laboratoire : c’était donc une suite logique, dans un univers où le métier des techniciens de laboratoire – particulièrement en laboratoire privé – est de plus en plus automatisé.
Quelle était ta formation initiale ?
J’ai fait un DUT Génie Biologique option analyses biochimiques.
Qu’est-ce que ta formation initiale t’apporte au quotidien ?
Tout simplement de parler le même langage que le client : on voit vraiment la différence entre quelqu’un qui vient du labo et quelqu’un qui n’en vient pas. Quand on vient du monde de la Paillasse, on comprend mieux les problématiques du quotidien.
Quelles sont d’après toi les compétences et savoir-être clés pour être un bon chef de projet ?
Je viens récemment de prendre ses nouvelles responsabilités : je pense qu’il faut savoir être à l’écoute de son équipe projet, être force de proposition, très organisé et savoir garder son calme en toute circonstance.
Il est aussi nécessaire de savoir prendre de la hauteur car certaines situations peuvent être plutôt délicates avec les clients. Je pense qu’il faut également avoir une bonne vue d’ensemble pour bien les orienter et bien expliquer.
Auparavant tu étais ingénieure d’applications : qu’est ce qui te plaisait ?
Je suis une trouveuse de solutions : c’est ça qui me plaisait et me plait toujours. Je cherche toujours si ma solution va être tenable dans le temps. Je vais toujours essayer de trouver une solution optimisée en pensant à l’avenir et m’adaptant aux connaissances et besoins du client, voir si je n’ai pas plus simple à lui proposer. J’ai aimé améliorer le quotidien du laboratoire tout en respectant leur fonctionnement.
C’est aussi une opportunité d’avoir une autre vision du métier du laboratoire et surtout d’avoir l’esprit d’équipe.
C’est d’ailleurs l’une des grandes forces de Clinisys : l’entraide, l’esprit d’équipe, on est très soudés et c’est visible également entre les différents services et c’est un véritable moteur pour moi.
Aurais-tu des conseils à donner aux personnes qui souhaitent changer d’orientation professionnelle?
Qu’il ne faut pas hésiter à se lancer, quel que soit son âge ! Nous sommes dans l’ère de l’informatique donc il faut savoir se lancer dans l’informatique pour s’aider en fait. En tant qu’ingénieur d’application et surtout quand on vient du monde du labo, l’informatique : c’est un autre aspect, mais qui permet de découvrir d’autres choses qu’on ne connaissait pas. Typiquement moi j’ai découvert le laboratoire de génétique que je ne connaissais pas et j’ai adoré.
